Après ces quelques jours de déconfinement, vous avez pu redécouvrir le plaisir de rouler les cheveux dans le vent et la joie des retrouvailles « distantes » des copains, cependant vous avez l’impression de tourner en rond. Vous avez dû abandonner vos rêves qui de Lille-Hardelot qui de l’Ardéchoise ou de l’étape du tour, plus possible non plus d’emprunter nos circuits sportifs d’Outre-Quiévrain.
Mais au milieu d’un océan de restrictions, le législateur nous a laissé ce petit délice: celui de faire de l’humble cyclo du dimanche l’égal des dieux de la route. Fini les transcontinental races, nul ne peut sortir de son cercle de 100km. Et un aller et retour jusqu’aux bordures baisiliennes, ça fait à peu près 200km soit ce qu’est capable de couvrir un cycliste motivé et suffisament entraîné sur une journée sans revenir totalement éreinté à la maison.
Je pense proposer à ceux qui voudront bien me suivre dans le respect de la réglementation en cours des sorties longues (200 à 250 km) s’approchant des limites de notre univers à la découverte des paysages de notre région.
Après un premier test à Cappy cette semaine, une sortie à Bray-Dunes passant par Cassel et le Mont des Cats sera sans doute proposée pendant le week-end de Pentecôte. J’ai aussi l’idée d’une sortie au Val-Joly en attendant la réouverture des frontières européennes qui nous permettra de réitérer notre traditionnelle « vers la Hollande ».
Nul n’est besoin d’être un grand sportif pour entreprendre cette aventure, mais un entrainement sérieux est nécessaire. Donc si vous êtes capable de boucler 100km seul en moins de 4h sans être à la limite des crampes, ça devrait être dans vos cordes. Ces sorties seront effectuée à une allure raisonnable (22.5km/h voire un peu plus si la composition du groupe le permet) et sans à coup.
Comme il peut être délicat de se ravitailler sur la route, il est conseillé d’emporter son casse-croûte du midi et autres barres, bananes… mais surtout une bonne réserve d’eau.
Quant au matériel: penser à prendre 2 chambres à air, un coupe-pluie ou de la crème solaire, et peut-être une chasuble rétroréfléchissante (gilet jaune) au cas où on aurait un peu trop traîné.
N’oublier pas non plus la carte d’identité, un justificatif de domicile (facture EDF…), des sous et peut-être un masque (pour pouvoir faire des courses dans une supérette…).
Circuit de Cappy (Somme) 220 km
Joie du télétravail à Eclusier-Vaux
Pause contemplative à Brunémont
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