Le déconfinement partiel ayant commencé le 3 mai, il était temps de s’essayer à nouveau aux excursions touristiques dans notre belle région.
Le parcours de cette année était un peu plus court (seulement 206km) afin de prendre en compte le manque d’entrainement et la météo incertaine.
Les principales difficultés étaient situées dans la partie aller de la sortie et les quelques monts qui émaillaient le circuit étaient abordés par leur versant le plus régulier.
Un peu moins de volontaires que l’an dernier et ce n’était pas forcément plus mal car les nouvelles contraintes sanitaires nous imposaient de ne pas circuler à plus de 6 de concert.
Départ à 6h15 (couvre-feu oblige), la petite troupe basilienne très heureuse de se rendre à la mer.
Après avoir grimpé le Monteberg (pléonasme bilinguiste), et le mont noir, il est temps de faire une pause grignotage au Mont des Cats.
On rejoint Bray-dunes à 10h30 (le petit jeunot a dynamisé ou plutôt dynamité le groupe, c’est selon). Déjeuner sur la digue puis emplettes à la supérette du coin et on repart.
On repasse en Belgique et on suit principalement les canaux dont celui de l’Yser qui nous amène à Ypres sous une pluie fournie.
Arrivée sur la grand place, est-ce la stupéfaction de voir les terrasses remplies d’une foule joyeuse ou le revêtement pavé rendu traitre par l’humidité, mais 2 compagnons chutent à quelques mètres d’intervalle (heureusement sans trop de gravité). Quel réconfort, par ces temps de pandémie, de voir de nombreuses personnes se précipiter pour leurs porter assistance…
Nous trouvons enfin une petite place en terrasse pour siroter notre coca (le basilien est de nature sobre) en respectant le protocole sanitaire HORECA.
La fatigue et les premières crampes font leur apparition mais il ne reste plus que 60km avant de regagner nos pénates.
Dans un petit faux plat, Yannick passe en mode décrassage, je le suis mais arrivé en haut ça semble coincer. J’évite de justesse la chute et je vois ma chaîne se répandre sur la chaussée.
Mais qu’à cela ne tienne,avec un peu de matériel, même quelqu’un de si peu habile de ses mains que moi arrive à se sortir d’une bonne part des aléas de la route.
La voyage continue, on dépose Julien chez lui à Herseaux et il n’y a plus qu’à rentrer tranquillement à la maison.