Le moment de vérité est venu…
Un peu déçu d’être le seul basilien à s’aligner sur le 400 d’Orchies du 7 mai. Mes compères habituels de BRM l’ont joué petit slip (un était excusé).
Il faut dire que les prévisions météo étaient mi figue-mi raisin. ça aurait pu être le seul jour de pluie de la quinzaine…
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Je ne suis pas très en forme et les pollens qui trainent dans l’air en ce moment ne me réussissent pas. Dans la cour, les vélos adossés aux murs me font comprendre que certains ne sont pas venus pour faire du tourisme.
A 6h sonne l’heure du départ. Dans mon groupe d’une quinzaine de personnes, je reconnais d’anciennes connaissances de BRM passés. Il y a même une touche féminine avec une jeune cyclote issue de l’univers aventure- gravel. Malgré tout on sent qu’on n’a pas affaire à une débutante à en voir ses mollets et la sérénité qu’elle dégage (je n’aurai malheureusemet pas l’occasion d’entamer la conversation).
Le groupe mène bon train, je m’en aperçois lorsque je décide de m’arrêter pour me bacher et que j’ai un mal de chien à recoller.
Au contrôle de Bray sur Somme nous sommes encore à plus de 28 km/h de moyenne. Les vallonnements suivant commencent à faire des dégats et quelques cyclos sont décrochés. Je finis aussi par me trouver en difficulté et décide de ralentir. Nous reformons un groupe de 3 attardés auxquels se joindra Max un jeune Cyclanthrope quelques kilomètres plus loin. Nous arrivons au CP2 de Songeons alors que notre ancien groupe est sur le départ. Max n’est plus avec nous, victime d’une fringale il n’arrive que quelques minutes après alors que nous terminons nos sandwishes. Nous joignons Gamaches par la côte de la forêt d’Eu à allure modérée. Je peux discuter avec Max: c’est un jeune du millénaire qui n’a même pas fait un 200 cette année, chapeau l’artiste… Il m’apprend que Zoé a été finisher de la Tour Divide, de la french divide et d’autres divides …
On essuie encore une averse avant d’arriver à Abbevile mais on a échappé au gros grain. Nous décidons de nous arrêter dans un « fast »-food à Auxy le Chateau pour nous restaurer. On perdra une heure de jour mais on continuera à rouler le ventre plein sans crainte de la nuit car 2 des notres sont équipés d’éclairage dynamo performants. On rencontrera même une biche sur la route. A la hauteur de Douai, on reprendra Mirna du VCR et nous arriverons à Orchies à 1h45. Petite soupe à l’oignon, sandwish et Leffe pour la route et c’est l’heure de rentrer à Baisieux (en voiture).
Je me lève à 8H et entend passer les participants au brevet d’Anstaing, et pour une fois je ne regrette pas de rester à la maison.