… ou plutôt ça aurait dû l’être.
On n’est pas gâté depuis le début de saison, chaque week-end c’est tempête!
Nous sommes pourtant un petit groupe à former l’espoir de participer au BRM de Roubaix du 29 février.
La météo ne s’annonce pas fameuse, les bulletins sont de plus en plus alarmistes, vent de sud à plus de 50km/h avec rafales à 80, 90 voire 110km/h, pluie et orages violents.
Echanges fébriles sur Whatsapp quelques jours avant, on se rassure et on se promet d’être au départ.
7h15, on est tous les 7 au local du VCR. Seulement 42 inscrits, c’est pas tellement étonnant.Malgré tout, le quotat de 10% de féminine est atteint.
Le basilien est sûrement de nature optimiste (au pire si ça tourne à la Berezina on aura la possibilité de rentrer en train à la maison).
On prend un petit café et une gaufre en attendant le départ groupé de 7h30. Le peloton des 42 courageux s’élance dans les rues de Roubaix sous un vent favorable. Il ne pleut toujours pas. Au bout d’une trentaine de kilomètre le rythme s’accélère. Les costauds se détachent et les petits bras se laissent distancer. L’équipe de Baisieux reste soudée et arrive sans encombre au checkpoint d’Hondschoote.
On pointe et on repart tout de suite? à l’unanimité on prend l’option de boire un coup. La pluie fait son apparition et on s’équipe à la sortie du bistrot. Le vent reste favorable jusqu’aux Moeres mais on sait qu’on a fini de manger notre pain blanc. Jusqu’à Bergues malgré le vent défavorable les basiliens se relaient efficacement et la vitesse reste repectable puis on prend la direction de Watten en longeant le canal et ça commence à piquer…
Pluie en pleine face et fort vent. Certains ne craignent pas de rouler en peloton, d’autres moins habiles sur le vélo comme moi restent à distance de sécurité en s’efforçant de ne pas aller à la baille. Petite frayeur à l’entrée de Watten, où je suis déséquilibré par une rafale scélérate que j’arrive in extremis à contrer.
2ème contrôle km 115 au Calypo. Les cyclos de Béthunes sont déjà sur le départ. On pointe, on commande nos boissons et on s’installe. C’est le moment pour ceux qui on pris un change de l’utiliser. JR expérimente un concept de sous-chaussures de son invention, ses pieds ne sont pas mouillés par la pluie mais trempés par la transpiration…
On dégaine les sandwishes et on se revigore. C’est maintenant au tour des filles accompagnées de leurs chevaliers servants d’arriver, ils commandent un repas chaud sous les regards envieux des malheureux basiliens.
Le soleil pointe son nez, il est maintenant temps de se remettre en route après une petite photo de groupe.
Le vent a tourné et est maintenant nettement favorable, c’est tout juste s’il ne faut pas freiné… Dès Clairmarais on est sec, et le voyage se poursuit à bonne allure jusqu’à Bailleul, où le groupe décide d’un commun accord de s’arrêter dans un bistrot fort tentant.
Plus que quelques valonnements entre Neuve Eglise et Messine et on arrive à Roubaix où l’on se perd !!! le navigateur devait avoir du brun dans les yeux.
C’est enfin le retour triomphal au vélodrome. Petite bière et sandwish et on s’aperçoit que les filles sont arrivées avant nous.
C’est tout Baisieux ça: galanterie, convivialité et solidarité.
Photos JR
Bilan (chiffré) de la journée:
225km, 780m de dénivelée
6376 calories consommées (d’après le Strava du svelte Julien, et sans doute beaucoup plus pour les plus lourds d’entre nous).
9h roulées et 2h45 au café.
Merci aux Roubaisiens pour l’organisation.
* Les tontons flingueurs, Lautner 1963
https://www.youtube.com/watch?v=-7t3F897x6E
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